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Wissam EL-Yamni et Hakim Ajimi

mercredi 15 février 2017

Tristement d’actualité depuis la création de Fréquence Paris Plurielle et même avant, les violences policières et crimes racistes sont au centre des combats de la radio. Actuellement nous vous proposons un cycle de rediffusion sur ce thème, une mise en miroir avec le présent qui regorge d’affaires semblables à celles passées : même faits, même victimes (souvent de jeunes personnes issus de l’immigration, des quartiers populaires), même bourreaux en uniformes, même justice qui glisse sur ces affaires et les relaie aux oubliettes en acquittant les meurtriers, en bafouant les victimes et leurs familles. Douloureuse répétition qui doit pourtant cesser un jour, non ? En attendant, Fréquence Paris Plurielle n’oublie pas et rappelle à la mémoire les noms des victimes passées, et donne d’autres versions des faits que celles colportées par les médias dominant. Redonne du corps et de l’âme à ce que l’on appelle trop souvent "des bavures policières" ou " des interpellations musclées".

Vous allez pouvoir entendre les témoignages des familles et amis des victimes ainsi que les paroles des différents collectifs de soutient. D’autres versions que celles entendues dans les médias dominants.

Affaire Wissam EL-Yamni :
Interpellé la nuit de la saint – sylvestre 2011, Wissam El-Yamni était mort neuf jours après être tombé dans le coma le soir de son arrestation.
Sa famille a toujours estimé qu’il avait été victime d’une pratique policière de « pliage » consistant à maintenir la tête appuyée sur les genoux lors de son transport en voiture. Le procureur avait même envisagé la piste d’une mort consécutive à une « compression des artères carotides internes » lors de ce transport après son interpellation. « Le premier rapport d’expert pointait l’hypothèse du pliage avec compression de la carotide, un second rapport avait dit que cela n’expliquait pas tout », a ajouté Me Borie.

Affaire Hakim Ajimi :
mort en 2008 d’Hakim Ajimi, à Grasse, lors d’une interpellation violente
Hakim Ajimi avait été interpellé le 9 mai 2008 alors qu’il rentrait chez lui, peu après une altercation avec son banquier. Le jeune homme de 22 ans avait résisté aux deux agents de la brigade anticriminalité, qui avaient donc décidé de le menotter aux pieds et aux mains, face contre le sol. Un policier avait alors pratiqué une clé d’étranglement autour du cou d’Hakim Ajimi, tandis que son collègue s’était assis sur son dos à califourchon.

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